Etape 1 - De Neuchâtel à Thun

Publié le par sylvain

…le 06 Octobre…


A 8h, je sors de mon lit de princesse (j’vous jure, je n’ai pas rêvé de prince charmant ), direction le petit-déj encore généreusement préparé par mon hôte !

 

Après avoir réconcilié Malou avec son DVD de « la Fée Clochette » qui restait jusque là désespérément muet (le DVD, surtout pas Malou hihi), je descends terminer les préparatifs vélo (béquille, trousse de secours,…) et test l’encrage de mes bagages sur ma monture.

 

11h30… ça y es ! c’est enfin prêt ! Un au revoir furtif à Malou, je préviens Magalie de mon départ et je peux partir ! Mais d’abord elle me propose une petite photo de moi sur le vélo chargé car « tu n’en aura pas beaucoup » me dit-elle.

 

Enfin ! Le départ !

 

Et me voilà enfin parti, après tant de temps passé à réfléchir et préparer (pas si nécessaire d’ailleurs(?)). Avec l’esprit à la fois libéré de soucis et pleins de questions quant à la suite de ce périple, je rejoins doucement le lac de Neuchâtel quelques rues plus bas. Durant une petite heure, je traverse la ville en longeant les rives du lac. En pleine forme, je file d’une rue à l’autre tout en observant le moindre détail alentour. C’est fort plaisant !

 

Les rives du Lac de Neuchâtel

 

En sorti de ville, mes narines détectent une odeur qui m’est connue mais que j’ai du mal à déterminer… Sur la plaine, que je traverse en ce début d’après-midi, s’étalent des maraîchers à perte de vue : ce sont donc les navets (que je n’apprécie guère ) que je sentais. Des petits panneaux le long de mon chemin m’indiquent que je suis sur le sentier maraîcher du Grand-Marais et que le lieu est considéré comme le plus grand jardin potager de Suisse. A la vue de tous ces légumes (persil, carottes, poireaux et salades en tout genre) à porter de main, l’envie m’en prend d’ « emprunter » un épi de maïs. Quelques centaines de mètres plus loin, je me retrouve nez-à-nez avec un géant…qui sera mon compagnon de table pour ma première pause repas :

 

Cherchez le vélo (et la remorque) :)

 

Le vent se lève, je décide de ne pas traîner et repars. « Adieu compagnon ! » (ndlr : un peuplier noir, à mon avis). J’arrive à Kerzers pour me ravitailler à la Coop… la caissière me demande : « Wollen sie blablablabla… ? » Oups, je ne pensais pas être déjà en Suisse allemande, 30 km seulement après Neuchâtel. Je réponds par un « nein » peu convaincant au vu du regard de mon interlocutrice… Je remonte en selle, mes pommes fraîches et le pain complet pendant à la remorque.

 

Après Kerzers, on sort de la plaine maraîchère et on rejoint la rivière de l’Aare. La piste cyclable devient moins aisée (chemin blanc) et j’ai même droit à hisser mon chargement dans des escaliers.

 

Allez plus qu'un étage !

 

Je longe ensuite le Wohlensee, petit lac assez sauvage, et le chemin se fait de plus en plus petit : un joli petit sentier en forêt, heureusement en descente . Vais-je souvent devoir passer par de tels chemins ? La réalité des véloroutes suisses n’est pas celle que l’on m’avait dis (tout bien goudronné) et n’aurais-je pas dû changer mes pneus comme c’était prévu ? Tant pis, le parcours n’en est que plus sympa et c’est ça qui compte !

 

Magnifique pont en bois sur le sentier forestier !

 

16h, arrivée à Bern. J’aimerais bien flâner dans la ville mais ne sais trop où aller et les journées sont déjà courtes à cette époque. Une petite photo quand même :

 

Le palais fédéral suisse

 

En sortant de la ville et ne voyant pas trop de lieu où bivouaquer, je décide d’appeler Stéphanie à la rescousse pour me trouver une couche pour le soir. Thun, à 40km de là, semble pas mal mais elle travaille à cette heure là… Je continu mon chemin en attendant quelle soit rentrée pour faire des demandes de couchsurfing. 19h30 les demandes sont envoyées mais je n’y crois plus trop. 20h à Thun, toujours rien et la nuit est belle et bien là…je continue… Au bout de la ville, le téléphone sonne, quelqu’un vient de répondre favorablement à ma demande : c’est Raelle, une étudiante suisse parlant très bien le français et l’anglais. Après quelques allers-retours dans le centre-ville à la recherche de son appartement, je fini par la trouver. Ouf !

Etant arrivé quasi à l’improviste, Raelle overbookée, nous n’avons malheureusement pas vraiment pu discuter. Tant pis, de toute façon je suis claqué alors je décide de me coucher après un bonne douche et un repas copieux. Cette fois, pas de lit de princesse mais un canapé tout aussi confortable.

 

Bilan de la journée :

9h de vélo, 98 km parcourus !, 550 m de dénivelé

Peseux -> Neuchâtel -> Bern par la voie 94 puis Bern -> Thun par la voie 8
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F
<br /> Bonsoir.<br /> Tu as raison concernant ta bannière, tu devrais mettre une bannière plus vivante et qui pouse à lire l'ensemble de ton voyage qui est très bien expliqué.<br /> Fais attention au coin droit en haut de ta bannière.<br /> Tiens moi au courant de ce que tu veux réaliser mais dans tous les cas il faut avoir de bonnes photos et un logicien pour réaliser de photomontages pour ta bannière.En ce qui me concerne, j'utilise<br /> Photoshop.<br /> Au plaisir de te lire<br /> <br /> <br />
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