Etape 0 - De Besançon à Neuchâtel

…le 05 Octobre…

 

 

Pourquoi étape « 0 » vous demandez-vous ? C’est une étape indispensable, preneuse de temps (et un peu d’argent), envoutante mais ce n’est pas encore le voyage (enfin si mais dans la tête) : c’est la préparation au départ ! Je vous passerez ici des choix du voyage à vélo, de l’itinéraire et du matos utilisé… d’autres articles y seront consacrés spécialement. Le sujet ici sera la veille du départ.

 

En ce lundi, je me lève vers les 8h. Dur pour un 1er jour de vacances… mais une journée bien chargée m’attends pour peaufiner le départ puis me rendre à Neuchâtel où Magalie m’accueillera généreusement pour la nuit (merci à elle et à tous ceux qui ont répondu à ma demande de couchsurfing pour ce soir là).

 

Sam (un ami de longue date qui comme moi a gouté aux déboires d’une vie d’informaticien avant de choisir un chemin moins carrossable… mais plus agréable  ) enfin bref ; Sam m’ayant prêté quelques jours avant son vélo Lapierre, ma matinée se passe en bas de l’immeuble à tenter d’adapter au mieux ma remorque là-dessus. 2 heures seront nécessaires pour arriver à un compromis acceptable, en combinant fixation+tige de selle+selle de différent vélos, et c’est déjà l’après-midi…

 

Repas pris à la vas-vite et je me plonge cette fois dans les habits, le matos et mon sac de voyage. C’est un sac étanche de 40L, destiné à l’origine au nautisme, qui sera là chargé de préserver l’ensemble de mes affaires des intempéries auxquelles nous devrons faire face. Surtout ne rien oublier : habits contre le vent, contre la pluie, contre le froid, pour le chaud (sait-on jamais ), réchaud et popote, tente, sac de couchage, matelas, les cartes !, appareil-photo, matos de répa vélo…. Le temps passe trop vite et l’heure de décoller approche. Mais avant je dois encore passer acheter quelques bricoles à manger pour le début du voyage et des clés qu’il me manque pour le montage/démontage de la remorque. 17h55, je sors du magasin en courant, les provisions en bout de caisse… mon portefeuille s’était planqué au fond d’un sac dans la voiture et ne m’avait pas accompagné pour les achats .

 

18h me voilà près à partir pour Neuchâtel, les affaires sont préparées (du moins éparpillées dans quelque part dans la clio). Magalie m’attends pour 19h-19h30, ça vas être tendu. Sortir des bouchons de Besançon, rouler direction Morteau et rejoindre la Suisse par La Chaux de Fond. Mais avant arrêt à Villers-le-Lac pour retirer des francs suisses (ils pensent que leur monnaie unique les rends indépendants, mais chut ne leur dite pas la vérité ), 300CHF = 200 € dont je n’utiliserai que la moitié. La nuit est tombée et je dois descendre sur Neuchâtel. Le souci est que je n’ai pas pris la vignette suisse et je dois donc emprunter la route voisine. Pour ceux qui ne connaissent pas, la vignette suisse permet pour une somme modique (30€) d’emprunter l’ensemble du réseau autoroutier suisse durant toute une année : pas chère et surtout plus aucuns bouchons ou ralentissements aux péages ! Du coup, sans la vignette c’est parfois très galère de trouver une variante… sans compter que les couleurs des panneaux sont inversées de la France : vert = autoroutes et bleu = nationales…

 

M’enfin, je trouve quand même après quelques demi-tours et arrive à Peseux, petite ville côtoyant Neuchâtel et où habite Magalie, vers 19h45. Ca va, j’ai limité la casse sauf… que je ne trouve pas son immeuble . Un coup de fil à Mag’ qui me guide par téléphone et me voilà arrivé ! (après encore quelques demi-tours bien sûr ).

 

Je fais donc connaissance avec le monde de Magalie et de Malou, sa fille qui est très… dynamique . A peine suis-je arrivé que déjà je l’entends dire à Magalie : « Sylvain je l’aime »… c’est bien la première fois que je fais de l’effet aussi vite à une fille .

 

Nous papotons pendant que Magalie me prépare un repas de pâtes bien appétissant et copieux. Moi qui d’habitude mange pour 2, j’ai bien du mal à finir mon assiette et reste scotché de voir mon hôte terminer la sienne aussi vite. Bravo Mag 

 

Comme vous l’avez compris, je ne connaissais pas Magalie avant ce soir là. En fait, elle a répondu à ma demande d’hébergement effectué via le site couchsurfing.com. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Couch Surfing est un réseau social international où chacun propose une possibilité d’hébergement gratuite chez soi. Le confort est très variable : de la maison de campagne au tapis du chien , le but étant ailleurs. L’objectif premier, selon moi, étant de rencontrer des personnes souvent étrangère et partageant des intérêts communs (voyages…). Concernant ma nuit sur Neuchâtel, plusieurs personnes m’ont répondu favorablement mais j’ai été capté par la réponse enthousiaste de Mag’. Elle aussi est une adepte des voyages à vélo et elle a entre-autre déjà effectué Neuchâtel-Nice en solo !

 

Naturellement, nous discutons largement des voyages à vélo et de son expérience en la matière. Mais l’heure se fait tard et je dois être en forme pour démarrer demain. C’est Malou qui me prête sa chambre pour cette nuit et j’ai droit à un véritable lit de princesse (tout en rose avec le baldaquin qui va avec) ! Une douche (aucune idée dans combien de temps sera la prochaine…) et au dodo !

 

 

PS : Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont répondu à ma recherche d’hébergement sur Neuchâtel (les couchsurfeurs, ma cousine Adèl et l’ami Jean-François).  Un grand merci à toi, Magalie, pour ton super accueil et tes quelques conseils d’avant départ. Je vous souhaite plein de bonnes choses, et peut-être à bientôt (à vélo, aux croisements de chemins qui sait ).

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